Débutant(e)sVie de motard

Top 8 des erreurs commises par les débutants à moto

Tous les motards, même les plus vieux, ont un jour été débutants. Si nous ne sommes pas tous logés à la même enseigne, il y a certains jalons par lesquels on passe tous un jour. Premiers V adressés à un groupe de motards croisé sur la route, premiers oublis de béquille, premiers frissons dans un tunnel… Allez, on fait ici l’inventaire de toutes les erreurs commises par les débutants à moto !

Motards débutants équipés de gilets réfléchissants

#1 La béquille, ma meilleure ennemie

Je me mets sur ma moto, j’allume le moteur et je passe la première. Erreur de débutant ! Tu l’auras compris, je n’ai pas enlevé ma béquille. C’est comme si j’avais activé mon coupe-circuit, ma moto cale. En soi, rien de grave, si ce n’est que c’est jamais très bon pour le moteur. Mais c’est quand même une sacrée belle erreur de débutant et probablement parmi les plus répandues.

Autre erreur de débutant imputable à cette saleté de béquille : rouler en ne l’ayant que partiellement relevée. Oui, un ressors un peu usé ou grippé a vite fait de maintenir ta béquille dans une position intermédiaire.

Note à tous les débutant qui nous lisent : pensez à toujours vérifier où se trouve votre béquille avant d’allumer le moteur de votre moto !

#2 S’arrêter sur une route légèrement dénivelée

Ici aussi, on est sur un soucis que seuls les débutants vont rencontrer. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’une fois qu’on s’y est confronté, on ne se fait plus avoir aussi facilement… et heureusement !
Contexte : te voilà sur le point de t’arrêter à un feu rouge mais la route est légèrement inclinée sur les côtés. En posant ton pied au sol, tu es surpris par le dénivelé et tout le poids de ta moto vient se mettre sur cette même jambe. Surpris(e) et/ou inhabitué(e), tu risques alors de ne pas gérer correctement le poids de ta machine. Il est alors fort probable que tu fasses tomber ta moto. Il n’y a aucune honte à avoir ! Ça arrive a beaucoup de motards débutants (particulièrement chez les personnes de petite taille).
Au mieux, tu as juste un peu honte de ta maladresse. Au pire, tu t’en sors avec une petite griffure sur ton réservoir et des poignée amochées. Rien de bien grave !

Simplement, n’oublie pas : à un feu, arrête-toi au milieu de la voie et non pas sur le côté. Si tu dois t’arrêter sur le côté, fais attention à la forme de la route (guette les caniveaux, nids de poules et autre trottoirs).

#3 Freiner en courbe

L’erreur de débutant par excellence !
Quel motard n’a pas un jour freiné bêtement en courbe estimant (à tort ou à raison) qu’il allait trop vite pour ce virage ? Que ce soit sur les petites routes de montagne ou en rond-point, avoue : toi aussi tu as bêtement décidé de saisir ton levier de frein pensant que c’était la seule solution pour t’en sortir. FAUX ! En courbe, si tu estimes aller trop vite, la meilleure attitude à adopter, c’est de regarder la sortie du virage… et de maintenir un filet de gaz constant. Plus facile à dire qu’à faire ? Très certainement. Mais le regard est tellement salvateur à moto ! Ne sous-estime pas la force de ton regard. Il oriente tout ton corps dans la direction que tu veux prendre. Ta moto n’aura plus qu’à suivre le mouvement et tu t’en sortiras sans encombre.

Toutefois… relativisons. On a tous un jour fait ce tout-droit qui nous a collé quelques sueurs froides, particulièrement quand des petits graviers t’attendent sur le bas côté… Ça vaccine ! Et puis sache que même les meilleurs font des tout-droit. Un pistard un peu fatigué de son entraînement peut lui aussi relâcher son attention et finir dans les bacs à graviers à cause d’un virage mal négocié. Notre conseil sera dont le suivant : fais tes armes, jeune padawan de la moto ! Evite de te mettre au tas pour apprendre, mais te confronter aux difficultés te permettra de les identifier pour mieux les éviter.

#4 Plaques d’égout et autres marques au sol

Véritable pièges à motards, les marques blanches, les plaques d’égouts et autres ralentisseurs en plastique n’ont clairement pas été pensés pour les amateurs de 2-roues. On pourra avoir toute la dextérité du monde, freiner ou tourner sur l’un d’entre eux par temps humide, c’est le tapis quasi-certain.

On a pas de conseil pour t’apprendre à gérer ces difficultés. La seule solution : évite-les. Evite-les par tout temps mais d’autant plus quand il pleut. Il n’y a pas de secret.

Et dans le cas d’immenses zébras comme on en trouve parfois pour délimiter les emplacements de bus ? Si tu ne peux vraiment pas les éviter, redouble de prudence, freine avant et garde ta moto la plus droite possible une fois dessus.

#5 L’excès de confiance dans les remontées de files

Chaque semaine chez Liberty, nous appelons les motards et motardes accidentés pour prendre de leurs nouvelles. La moitié des accidents sont dûs à des remontées de files sur voies rapides (autoroutes, périphériques et nationales en heures de pointe). A savoir ça, on a presque envie de renoncer à la remontée de file à 2-roues… Presque ! Parce que ce qui fait le charme de la moto, c’est aussi de pouvoir gagner du temps en s’épargnant les bouchons. Aussi, pour éviter que nous t’appelions toi aussi, voici nos conseils : limite ta vitesse, cherche le regard des automobilistes dans les rétroviseurs pour s’assurer qu’ils t’ont vu(e), mets tes warning ou, à défaut, ton clignotant gauche et surtout… limite ta vitesse ! Vraiment. C’est ce qui te permettra de bien réagir en cas de déboitement imprévu, juste devant ta roue.

#6 Le stationnement en pente

Pas dangereux mais bien agaçant de s’en dépêtrer, le stationnement en pente est l’une des pires situations qu’un jeune motard puisse rencontrer. Ca te dégoûte un apprenti motard en moins de temps qu’un trajet sous la grêle ! Ou presque.

Le stationnement en pente, c’est lorsque, par exemple, tu te gares sur le bas côté en pensant reculer pour repartir sauf que la route est en pente. Les motos, tu le sais, sont passablement lourdes et surtout pas équipées de marche arrière (sauf pour les grosses routières. Mais si tu débutes, tu ne roules certainement pas en grosse routière). Tu vas devoir ainsi faire reculer ta bécane à la seule force de tes mollets, sans glisser et sans chuter. Après t’être fait avoir une fois ou deux, tu vas certainement préférer te garer sur un endroit plat.

Notre conseil : si tu es du genre étourdi(e), ne roule jamais seul. Ainsi, ton collègue pourra mettre sa moto sur béquille et venir tirer ta moto si jamais tu venais à te retrouver dans une posture délicate. Si tu es étourdi(e) et que tu dois rouler seul, opte pour des chaussures avec de bonnes semelles antidérapantes. Une fois garé(e) en pente, elles seront tes meilleures alliés pour te sortir de ce faux-pas.

#7 Fichu bloque-disque

Qui n’a jamais oublié son bloque-disque avant de partir ? Alors, on parle ici des erreurs commises par les débutants à moto mais ça peut arriver à tous les motards. Qu’ils aient 6 mois ou 6 ans d’expérience, le bloque-disque est l’ennemi de tous les motards. Sauf si tu utilises le petit cordon en plastique jaune fluo qui te rappelleras visuellement que tu as bloqué ta roue. Ça a sauvé plus d’une moto, ça ! L’un ne va pas sans l’autre, sache-le. Et ça coûte tout au plus 6€. Sauve ta fourche, achète un rappel fluo ! 😉

#8 Rouler en musique

C’est pas franchement une des erreurs commises par les débutants à moto, c’est plutôt une erreur qu’on commet jusqu’à ce qu’on se rende compte que c’est une erreur. En musique, on ne perçoit pas les bruits environnants. Tu nous diras, ça revient au même qu’un automobiliste qui roule avec la sono à fond. Mais la vulnérabilité du motard pousse logiquement à l’excès de prudence. C’est plutôt cool d’entendre ce qui se passe autour de nous pour éviter les situations à risque. Et puis entendre le joli son de ta bécane, c’est quand même plus sympa, non ?

Tu connais d’autres erreurs commises par les débutants à moto ? Tu as d’autres conseils à donner au sujet des erreurs précédemment évoquées ? On t’écoute, dis-nous tout en commentaires !

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0 réflexion sur “Top 8 des erreurs commises par les débutants à moto”

  1. Bonjour
    Deux petits trucs auxquels je pense : par temps très froid proche de zéro, moto froide, le pneu adhère peu et le frein avant bloque vite. En ville la première voiture qui freine dur dès le feu orange, surtout en descente … Et vous traversez le feu d’un côté, la moto de l’autre !
    Également en arrivant au stop doucement sur une petite route peu entretenue, le pied… dans le nid de poule pas vu et hop la bise au bitume. Idem si à l’intersection la route rejoignant une route en forte montée penche fortement d’un côté au stop avec le pied du côté le plus bas, c’est spontané pour la retenir et hop trop court , rebise au bitume. En général on court pour vous relever.. La honte !

  2. Cherche le regard de l’ automobiliste ( arrêté au stop par ex ) même si tu as la priorité, tourne la tête quand tu t’ engages ( rapidement le coup d’ œil) les rétros ne suffisent pas .
    Bonne et longue route ?
    (Patrick Menu , pmenuigor@gmail.com ) un vieux motard ??

  3. Je n’ai pas tout compris car les commentaires sont bourrés de fautes d’orthographe. Dois-je en déduire que les motards sont des illettrés et des analphabètes ?
    Souci ne prend pas de S, et balade un seul L, DÛ et DUS.
    Pour celui qui dit que c’est idiot d’écouter de la musique, alors il faut retirer tous les autoradios des voitures aussi, et surtout les écouteurs des élèves à la moto-école et pour passer le permis route ! Bon courage pour trouver le trajet de l’inspecteur.
    Ça fait 31 ans que je roule avec de la musique dans mon casque, car 8 heures de route c’est monotone, surtout si on fait une bonne partie d’autoroute. Pour la ville je n’en ai pas besoin.

    1. A cause de la musique j’ai failli ,parce que j’avais le feu vert dans une courbe à droite, refuser la priorité à des pompiers en intervention arrivant sur ma gauche .Donc la musique ,oui peut-être, mais à volume raisonnable.

  4. Se garer sur de la pelouse alors qu’il à plu: la béquille s’enfonce dans le sol qui plus est légèrement pentu ! Je vous laisse imaginer le gag …

  5. Le Maître mot en 2 roues ( débutant ou expérimenté ) c’est l’An-ti-ci-pa-tion à chaque seconde et chaque manœuvre.
    Perso quand je remonte les files, une vitesse adaptée est indispensable mais je regarde aussi dés que possible les GPS. La route utilisée étant en surbrillance, cela permet de connaitre le trajet parfois avant le conducteur ! Concentré sur leur écran, 1 fois sur 2, le clignotant passe à l’As … J’ai déjà évité des accidents suite à des changement de direction brutaux.
    Un autre conseil : toujours garder un œil dans les retros et la 1ére en arrivant à un feu ou un STOP. Cela évitera un choc par l’arrière si on ne vous a pas « vu » vous arrêter. Une fois que le véhicule s’est arrêté derrière vous, on se détend et on revient au point mort ( sauf dans certains lieux à risque de Bike Jacking ).
    Un denier pour la route : « Je vois pas : j’y vais pas ». Attention en agglomération en remonté de file aux véhicules dont le gabarit peut cacher la vue. J’ai déjà dû éviter des piétons trop pressés qui déboulent devant un bus ou un camion. Et là PAF mais pas le chien : le piéton et nous par la même occasion.
    Restons vigilant.e.s pour que notre plaisir dur le plus longtemps possible et #RIDESAFE

  6. Pour le block disque, j’enclenche le coupe circuit sur Off. Comme cela, en cas d’oubli de retirer l’antivol, le fait de ne pas pouvoir démarrer te rappelle à l’ordre… que tu as oublié quelque chose.
    Et les frayeurs en courbe, non seulement rétrograder, garder du gaz, appui sur le guidon (ou le ½ bracelet dans mon cas en VFR) et n’oubliez-pas une bonne pression sur le repose-pied du côté intérieur de la courbe, mais à condition d’avoir les pointes des chaussures et non le plat du pied dessus !
    C’est hyper important, et d’ailleurs, sur les pompes de moto, seulement les extrémités sont antidérapantes…

  7. Une bonne habitude à prendre c’est aussi de ne pas rouler trop à droite de la chaussée, on a vite fait de vous prendre pour un scooter ou une mob et de vous couper la route en pensant « j’ai le temps de passer ».
    Rester au milieu de la demi chaussée voire un peu sur la gauche surtout quand vous croisez une file de voiture pour empêcher un imbécile de se mettre à doubler alors que vous arrivez en face. C’est l’expérience qui parle… Grand salut à tous les motards !

    1. Je rejoins ton avis. Je pratique ce pilotage « à gauche de ma voie » depuis longtemps.

      En plus des avantages décrits il a celui de :
      * présenter une trajectoire urgente d’échappatoire en diagonale vers la droite (donc plus longue que la ligne droite) en cas de ralentissement sévère de la circulation devant soi.
      * voir l’attitude du conducteur qui précède, dans le rétroviseur extérieur gauche de son VL.
      * se faire voir de la circulation en sens inverse.

      Ayant été professionnel moto et pilote depuis 1972, PapyBiker vous dit «  »en moto, ne jamais se relâcher et toujours anticiper sur ce qui va se passer si … » »
      Ma devise pour en profiter encore : «  »Vieux motard que jamais » »

  8. Mettre le blouson, la combinaison de pluie avant de se rendre compte que la clé de la moto est restée au fond de la poche du Jean ?

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