Tomtom Voyage – Objectif Cap Nord

Tomtom c’est un motard pas comme les autres. Pas comme les autres parce qu’il a un parcours atypique et pas comme les autres parce qu’il a une force, une détermination, une rage de vivre qui se ressent dans chacune de ses actions. Lorsque Liberty Rider a décidé de l’accompagner dans cette aventure vers le Cap Nord, on n’a pas tellement donné notre soutien au projet (même s’il est génial), qu’au motard qui le porte. 

Carte d’identité motarde

Tomtom Voyage teste la Super T

Tu es motard depuis : 10 ans

Ta 1ère moto ? Yamaha 125 dragster

Ta 1ère moto de voyage : Une triumph bonneville c’est ma moto de cœur, celle qui a tout déclenché : LA moto solitaire, la moto de l’indépendance. 

Ta philosophie : la moto c’est l’indépendance, la liberté. Ne dépendre de personne, ne rendre de compte à personne. 

Tu roules : seul le plus souvent, ou en tout petit groupe. J’aime rouler de manière fluide, je ne cherche pas tellement la vitesse que la sensation d’un ride “parfait”, où tout s’enchaîne naturellement. 

Tu as beaucoup baroudé, quel pays as-tu en moto ? J’ai fait un tour de France et j’ai également parcouru la Suisse, la Belgique, l’Allemagne, l’Irlande du nord, l’île de Malte et l’Italie du nord. 

Liberty connaît toutes les routes de ton pays et t’accompagne sur les routes !

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La Super Ténéré, le choix du coeur 

Le projet de départ est simple, et il naît en plein confinement 2020 : restaurer une vieille moto. Et pas n’importe laquelle, restaurer une Yamaha Ténéré 750 de 1990. Pourquoi elle ? 

Tomtom Voyage et sa Super Ténéré

« Ne cherchez pas, j’ai tout de suite aimé sa gueule de baroudeuse. C’était un vrai coup de coeur » (Tomtom)

Certains diraient qu’ils ne sont pourtant pas très bien assortis : et pour cause la Super T est une grande dame et Tomtom du haut de son 1,60m n’est pas le gabarit qu’on attend dessus, et pourtant il la manie mieux que personne. Il lui faudra près de 3 semaines pour la démonter intégralement et commencer à faire le tri. Tout cela en ayant au préalable étiqueté et rangé le mieux possible toutes les pièces. C’est bien beau de la mettre en pièces, mais il faudra la remonter ! Les grosses pièces partent au sablage, les autres à l’inventaire. C’est à ce moment-là que l’idée de créer une dynamique autour de cette restauration fait son chemin. Mais les modalités de celle-ci sont encore floues. 

Pourquoi le Cap Nord ?

Et c’est au détour d’une publication facebook qu’il aperçoit pour la 1ère fois le célèbre globe terrestre du Cap Nord. C’est immédiat, c’est viscéral c’est là bas qu’il se rendra avec la Super Ténéré. C’est une baroudeuse, elle est faite pour avaler les kilomètres et le Cap Nord est une destination légendaire pour les motards. 

Un projet, un message

Ce qu’il faut savoir c’est que ce projet est porté par 3 grandes motivations : 

  • la restauration d’une moto de légende, 
  • une destination aussi technique qu’elle fait rêver,
  • le message, ce qui le pousse à continuer. 

Tomtom décide alors que ce projet il le fera pour casser l’image du handicap, et particulièrement celle associée à la mucoviscidose. Pourquoi cette maladie en particulier ? Parce qu’il l’a connait bien, il cohabite avec elle depuis sa naissance. En 2008 il a reçu une greffe des poumons, en urgence. Si l’aggravation soudaine de sa maladie résulte à cette greffe, c’est aussi elle qui lui permettra de découvrir sa passion : la moto. 

Son objectif est simple : prouver que le handicap n’est pas une barrière. Avec ce projet, il compte véhiculer des messages d’espoirs et donner de la motivation à toutes les personnes qui se créent elles-mêmes des limites. Il souhaite également que ce challenge puisse permettre de communiquer sur le don d’organes. Lorsqu’il porte ce projet à l’association “Vaincre la mucoviscidose » celle-ci accepte immédiatement de rejoindre le projet. La mucoviscidose est la plus fréquente des maladies génétiques héréditaires. À ce jour, il n’existe pas de traitement curatif. L’association a contribué à des avancées considérables pour la vie des malades et de leur famille. Elle s’organise autour de 4 missions prioritaires : guérir, soigner, vivre mieux, et sensibiliser. Il décide de porter fièrement ses valeurs tout au long de son voyage, créant même des relations entre hôpitaux Français et Norvégien.

D’ailleurs son engagement prends tout ce sens lorsqu’il évoque la restauration de la Super T

 » C’est étonnant comme cette restauration me rappelle ma greffe. L’histoire était un peu la même : réparer le bonhomme usé et fatigué pour lui permettre de reprendre un jour la route…  » (Tomtom)

Le secret : s’avoir s’entourer

Tomtom puise aussi sa force dans son entourage, présent et inébranlable. Ils tiennent le projet presqu’autant que lui.

En effet, qu’il s’agisse de Jean-Michel qui l’a aidé à remonter la moto ou bien Thomas Nichaud pour la restauration complète du moteur ainsi que son remontage, rien n’aurait été possible sans eux. Beaucoup d’autres croiseront son chemin, apportant leur pierre à l’édifice. Cette moto est finalement le travail de nombreux passionnés qui se sont retrouvés dans ce projet. 

Une mention spéciale à sa conjointe Hélène

“Qui est derrière moi à 200% dans toutes les étapes du projet. C’est un soutien inébranlable”. 

Le projet grandit

Au fur et à mesure des mois et des rencontres le projet prend de l’envergure. Il s’étoffe, il mûrit et se précise. Certaines rencontres marquent des tournants dans l’aventure. Notamment la rencontre avec Yann Duprey, gérant du Ténéré Center. C’est à son contact que s’ouvriront les portes de Yamaha, avec notamment Eric Deseyne (le Directeur de Yamaha France, rien que ça !) qui est emballé par le concept et apporte immédiatement son soutien à Thomas. Mais ce n’est pas le seul grand nom à s’associer à ce projet on compte entre autres : Anne-France Dautheville, François Tarrou… Et de nombreuses marques qui décident elles aussi d’apporter leurs soutien. Aujourd’hui Thomas décompte de nombreux partenaires, tous profondément investis et bienveillants. 

“Ce milieu est un milieu en or. Un milieu où les rêves les plus fous sont possibles”

Entre passionnés le concept d’impossible n’existe pas. A un moment de la vie ou nous sortons tous de la pandémie, de deux années longues et parfois difficiles, se projeter et vivre cette aventure humaine par le biais de motard tel que Tomtom est une vraie bouffée d’air frais et d’espoir. 

A quelques jours du départ

Pour le mot de la fin nous laissons Tomtom nous raconter son état d’esprit à quelques jours du départ : 

« Je commence un peu à stresser en réalité. Ça fait 2ans que j’ai la tête dans le guidon, je prépare tout, j’anticipe, j’organise. En quelques sortes j’ai du mal à réaliser que l’aventure va vraiment commencer. Et j’ai beau avoir tout préparé, je sais qu’à partir du moment où je pars, ce sera l’inconnu. C’est une sorte d’adrénaline et de bon stresse. Je sais qu’une fois sur ma moto, tout sera plus simple. « 


Il rejoint ainsi la team Liberty Rider.

Tu pourras bien évidemment suivre l’avancée de TomTom Voyage sur nos Réseaux Sociaux, mais n’hésites pas à le suivre également sur Instagram et Facebook.

On lui souhaite une belle route, un incroyable voyage, de multiples rencontres qui viendront enrichir son expérience. Et surtout, Ride Safe Tomtom ✌️