Mis à part ses vins souples et fruités dont la réputation n’est plus à faire, le Beaujolais vaut vraiment une balade en moto.
Les routes serpentent à travers les vignobles couvrant les pentes des coteaux ensoleillés qui dominent la Saône, jusqu’au magnifique cadre naturel de montagnes à l’ouest des terroirs viticoles, les monts de Tarare, moins connus, mais tout aussi fascinants.
S’il est une référence en matière de gastronomie, c’est bien Roanne.
La ville et ses alentours comptent plusieurs établissements de qualité, dont l’un des plus célèbres de France, le restaurant étoilé des Troisgros.
Mais mieux vaut réserver cette petite folie pour la fin de votre périple, car il s’agit pour le moment de rouler vers le sud en direction des gorges roannaises de la Loire, un endroit qui vaut le coup d’œil.
Après plusieurs kilomètres de route, l’arrivée sur Tarare est spectaculaire : la ville est profondément encaissée dans le chaînon occidental des monts du Beaujolais.
Au-delà, une route de crête remontant vers le nord-est offre de belles échappées sur de profonds vallons ou traverse de sombres bois de sapins.
Vous êtes au cœur des monts de Tarare.
Attention, nombreux virages en perspective ! Au bout de la route, retour à la civilisation avec la D313 menant à Amplepuis.
De là, vous suivez la verdoyante vallée du Riens, vers Cublize et Grandris.
La route longe ensuite la vallée de l’Azergue.
Au milieu des herbages cernés de forêts de sapins, le col des Écharmeaux forme un important nœud routier du Beaujolais, à 720 m d’altitude.
Profitez de la vue sur les monts du Beaujolais.
En remontant plus au nord, vous voici en Bourgogne, dans le Brionnais.
La Clayette, Chauffailles (musée de Tissage), Charlieu (abbaye bénédictine), autant de pauses intéressantes pour la vue et le corps (bonnes fermes-auberges dans les parages). Cela vous met sans doute en appétit pour regagner Roanne !