On peut sans détour dire d’elle que c’est l’une des plus belles îles du monde. La Corse, qu’on la découvre par le nord, le sud, par sa côte ou ses montagnes est une véritable merveilles. Elle touche véritablement au sublime lorsque le parcours en prévoit le tour complet.
Après avoir pris le temps de découvrir Bastia, prenez la direction du Cap corse par la D80.
Dès la sortie de la ville, la route prend de l’altitude et vous offre un panorama sublime sur les bleu infinis de la Méditerranée. Ils ne vous quitteront pas du voyage. Déjà quelques tours génoises viennent rythmer votre parcours.
Ne loupez pas celle d’Erbalunga d’autant que le village offre un charme fou. Passé Macinaggio, vous replongez vers l’intérieur. Poussez jusqu’au petit village de pêcheur de Barcaggio. Une quinzaine d’habitants à l’année, cent fois plus en saison. Puis, après avoir salué le Moulin Mattei, il sera temps de prendre la direction de la côte occidentale à hauteur de Centuri. Là encore, hors saison, on se régale de la douceur de vivre. Cette fois la D 80 nous conduit plein sud en longeant une côte toujours plus abrupte et découpée d’où chaque sortie de virage offre des paysages plus splendides les uns que les autres. A Nonza, on marquera l’arrêt, histoire de découvrir la plage rendue célèbre par ses message formés de galets blancs. La petite route poursuit vers le sud et rejoint bientôt Saint Florent, un endroit idéal pour y faire étape.
Le lendemain, on s’éloigne un temps du littoral pour prendre la direction de Murato. En route on ne manquera de saluer l’église Saint Michel, construite en une nuit seulement par des anges. Rebroussant chemin, on prendra alors successivement le D62 et D 81 qui mènent droit au Désert des Agriates et ses vastes étendues de maquis préservées. Au loin apparaît l’île Rousse qui marque votre retour en bordure de littoral. De là, on file rapidement jusqu’à Calvi dont les petites ruelle, le port et la citadelle invitent à la flânerie. La D 818 poursuit vers le sud. Avant de rejoindre Galéria, les amateurs de virages seront conquis.
Attention, avant de quitter Calvi, mieux vaut vérifier votre niveau d’essence. Avant de rejoindre Porto, vous quitterez la Haute Corse pour la Corse du Sud. Les insulaires y voient paraît-il une vraie différence. Pour notre part, nous avons trouvé un accueil aussi formidable de chaque côté de la « frontière ». Voici maintenant Piana et ses célèbres calanque. A lumière de fin de journée, le spectacle y devient féerique, les roches s’habillant d’un rouge extraordinaire. Un peu plus au sud encore et c’est Ajaccio, toute en fierté, couleurs et gaité qui vous accueille. La côte vous conduit toujours plus au sud. On ne peut sans lasser tant les panoramas touchent au sublime. La Corse semble de plus en plus belle.
A Sartène, un buste de Pascal Paoli vient rappeler l’importance accordée par les Corses à leur libérateur. On comprend leur fierté. Après avoir salué le Lion de Roccapina vous vous apprêtez maintenant à découvrir Bonifacio. La plus australe des villes corses est également l’une des plus fascinantes, véritable joyaux bâti sur son rocher. Après avoir profité des eaux turquoise de Spérone, il sera temps de prendre la direction de Porto Vecchio puis du Nord. Ce sera alors le moment de découvrir la Corse de l’Intérieur, celle qui qui vous mène à découvrir une multitudes d’autres merveilles à commencer par les Aiguilles de Bavella.
Retrouve tous les détails de ce voyage dans le Mag Roadtrip N°78
© photos : Yud Pourdieu le Coz