Une grande belle boucle qui vous fera découvrir le Velay, puis le haut Vivarais.
Les paysages y sont grandioses, le climat rigoureux et les routes inoubliables pour des motards.
Pour ce long périple, le point de départ n’est autre que Le Puy‑en-Velay, bâti sur un ancien volcan.
Vision étrange et sublime que cette ville écartelée entre ses necks volcaniques, sortes de pitons rocheux surmontés de chapelles et de saints.
À partir d’Yssingeaux, vous entrez dans le pays des sucs, anciens volcans en forme de pain de sucre.
Vous contournez le massif du Meygal, qui culmine au Grand Testavoyre à 1 436 m d’altitude (panorama fabuleux !). Régalez-vous jusqu’au Chambon-sur-Lignon, où vous ne serez plus qu’à 960 m d’altitude.
Passé la limite entre Haute-Loire et Ardèche à quelques kilomètres de St-Agrève, vous pénétrez dans le magnifique écrin du massif granitique des Boutières, pays d’eau et de monts.
Après une étape à Lamastre, reprenez votre bécane pour un morceau de choix : les petites routes qui serpentent entre la corniche et la vallée de l’Eyrieux jusqu’au Cheylard.
La route suit d’ailleurs le tracé d’une partie du rallye de Monte-Carlo, c’est pour dire ! Avant le mont Gerbier-de-Jonc, prochaine étape, continuez à bien négocier vos virages.
C’est ici que la Loire prend sa source, mais on ne sait où exactement… Aux Estables, vous pourrez laisser votre moto pour atteindre le sommet du mont Mézenc (1 754 m), sur la ligne de partage des eaux entre la Méditerranée et l’Atlantique.
En haut, l’un de nos panoramas favoris : au nord, le Meygal et les monts du Forez ; à l’ouest, le bassin du Puy, le Velay et les monts d’Auvergne ; au sud, le lac d’Issarlès et un horizon de sucs ; à l’est, les gorges de la Saliouse et de l’Eysse qui creusent, vers le haut Eyrieux, le pays des Boutières aux trouées profondes entrecoupées de crêtes, de serres et de pics.
Des plans multiples, enchevêtrés, se dessinent jusqu’à la vallée du Rhône.
Au-delà apparaissent les Alpes dont on distingue, par temps clair, les principaux sommets.
Avouez, la montée en valait bien la peine !