Cette région des Pyrénées catalanes brille par un ensoleillement quasi permanent sur de majestueuses montagnes damées de champs et de prairies fertiles.
Les frontières ne signifient pas grand-chose pour les hommes de ce pays, habitués à aller et venir dans ce qui est pour eux une seule Catalogne… La vraie particularité se situe plutôt en Andorre, petit État au statut exceptionnel, mais surtout aux paysages naturels magnifiques, contrastant avec la tristesse et l’ambiance consumériste de ses villes.
Démarrez d’Ax-les-Thermes par la N 20 vers l’Espagne et l’Andorre.
La route n’est pas très difficile, mais peut devenir très fréquentée et dangereuse aux beaux jours, à cause notamment de la cohabitation entre les nombreux bus de touristes et les groupes de motards qui montent et descendent du Pas de la Casa, la ville frontière avec l’Andorre.
Continuez vers le port d’Envalira.
À 2 408 m, c’est le plus haut col pyrénéen franchi par une bonne route.
Le col offre un panorama sur les montagnes de l’Andorre, atteignant 2 942 m, dans le lointain à l’ouest.
Une longue et belle descente vous mène à Andorra-la-Vella.
Ne vous y attardez pas et préférez les petites routes pour franchir encore une frontière, celle avec l’Espagne.
Vous pouvez revenir en France par Bourg-Madame puis gagner Font-Romeu en contournant Llívia, enclave espagnole en terre française.
Profitez de la très belle route dans la forêt de pins de Bolquère, entre Font-Romeu et Mont-Louis, plus haute place forte de France.
Puis c’est la montée vers le col de la Quillane, qui marque l’entrée des hauts plateaux du Capcir.
La route suit le fond de la vallée, avec vue sur les pentes couvertes de forêts de pins.
À partir de Puyvalador, la route s’enfonce peu à peu pour suivre le cours de l’Aude dans des gorges de plus en plus encaissées.
Au confluent de deux vallées, dominées par les ruines du château d’Usson, prenez à gauche pour passer le port de Pailhères et revenir sur Ax-les-Thermes.