Je me suis laissé porter, sans but précis, juste pour le plaisir de pencher, d'accélérer à la sortie d’un virage, de sentir le vent glisser sur la visière. Les paysages ont changé au fil de la route : forêts ombragées, vallées ouvertes, et quelques sommets en toile de fond. Mais c’est surtout la route elle-même qui m’a parlé. Chaque virage était une invitation, chaque ligne droite une respiration.