Le Queyras, c’est tout simplement le toit de l’Europe.
De Briançon (la ville la plus haute de France), en passant par St-Véran (le village le plus haut d’Europe), et par le col d’Izoard (le passage le plus élevé de la route des Grandes Alpes après le Galibier), les Hautes-Alpes méritent bien leur nom et leur réputation de paradis du motard amateur de virages en tout genre.
Venant des vertes forêts du Briançonnais, et passé le col d’Izoard, le contraste est saisissant dans la descente de la Casse déserte : un site étrange, totalement désolé, composé de roches déchiquetées et d’éboulis.
Une bien étrange ambiance… Après Arvieux, vous arrivez dans la vallée du Queyras.
Outre les paysages magnifiques et de belles routes, le Queyras est à découvrir côté traditions, encore très marquées : architecture traditionnelle à St-Véran, meubles en bois sculpté au couteau, cadrans solaires.
En chemin, arrêtez-vous pour faire quelques pas (les randos ne manquent pas), ce qui vous donnera l’occasion, peut-être, de rencontrer des marmottes, et, sûrement, d’admirer de très beaux panoramas.
Après Vars, on quitte le Queyras : bonjour l’Ubaye ! Une sympathique excursion qui vous mènera au lac de Serre-Ponçon (le tour du lac à moto est un pur régal) avant de remonter vers Guillestre et Mont-Dauphin, aux portes du Queyras.
La route longe la Durance – grande rivière fantasque idéale pour le rafting – vers Briançon.
Ce tronçon est très fréquenté (et surveillé) en été et les week-ends de beau temps.
Après L’Argentière-la-Bessée et sa double épingle, dernière pause au belvédère du Pelvoux, à gauche de la route, pour une vue sur la barre des Écrins, avant d’entrer dans l’agglomération briançonnaise.