Périple retour saint Raphaël vers Lyon
Je pars à 25° tranquille, de saint Raphaël, petite veste Béring d'été, gants d'été... Petite nationale (bon, ça n'existe plus mais c'est le style) pour débuter, le GPS me guide vers une petite route tranquille, beaucoup de virages, certains en épingle à cheveux, mais la plupart sont avertis avec notre logiciel préféré. Au bout de quelques kms, je désactive les bips pénibles de dépassement de vitesse. Et la montagne arrive. Le bi cylindres de 92ch ne rechigne pas, je ne m'aperçois pas que ça monte, et les virages s'enchaînent. De la buée se forme sur les rétroviseurs, je, commence à me cailler, teeshirt, pull d'été et blouson d'été succombent au 10° affichés sur mon compteur. J'enchaîne sur une petite route proposée par notre logiciel fétiche, pas plus large qu'une voiture, des dos d'âne annoncés, mais pas ceux de la ville, limite ceux d'un terrain de cross. Heureusement un habitant démarre de chez lui avec sa C3 diesel et passe devant, je le suis quelques kms, ça m'aide bien, il connaît le parcours, limité à 80, difficile de dépasser les 50kms/h sans risque. Je rate de justesse un tout droit dans le chemin caillouteux d'un habitant, et j'arrive sur un col dont j'ai oublié le nom, pour admirer quelques minutes le paysage proche du Verdon. Je claque des dents, doigts trop froids pour avoir le courage de prendre une photo, google doit en avoir beaucoup, je regarderai plus tard 😅. La descente est spectaculaire, concentration maximale sur des virages qui se succèdent, que l'on peut parfois couper sans risque. Retour sur une nationale qui rejoint Grenoble et permet de trouver facilement une station service, le parcours me propose l'autoroute Grenoble Lyon pour me reposer. Accélérations de 90 à 160 en 6e de 4000 à 6200 tours sans brutalité, tout le long de l'autoroute pour terminer mon rodage des 1000kms. Je suis à deux jours de la révision.
Le paysage